Le Fils de Dieu : Sa Divinité et Son Humanité

L’union hypostatique de Jésus-Christ

 

Après avoir considéré la Trinité, nous pouvons aborder le sujet du Fils de Dieu.

Jésus-Christ, Dieu dans la chair, représente un mystère que nous devons comprendre un tant soit peu pour ne pas tergiverser avec l’Ecriture.

Puisqu’il s’agit d’un mystère, il en est résulté des mauvais enseignements et des hérésies dont nous devons avoir connaissance.

Il va nous falloir employer un vocabulaire un peu théologique mais il est bon d’apprendre, surtout quand il s’agit de la Personne de Dieu et, en particulier du Fils.

Nous savons que Jésus-Christ est Dieu lui-même en chair… C’est pour cela que nous ne sommes pas inquiets de voir que Jésus était omniscient – qu’Il savait tout. Nathanaël lui a dit :” D’où me connais-tu ? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu.” (Jean 1/48)

” Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis.” (Jean 21/17)

Cependant, quand nous voyons ce qui semble être une contradiction, que faisons-nous ? Savait-il tout ou non ? ” Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul.” (Marc13/32)

Nous savons que Jésus- Christ est Dieu lui-même dans la chair. ” Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.” (Phil 2/5-8)

Pour devenir un homme, de quoi Christ a-t-il dû se dépouiller ? Il s’est dépouillé de sa divinité, de certains attributs de Sa divinité ? Qu’est-ce qu’implique se dépouiller ? Nous devons savoir ce que la Bible dit concernant Jésus-Christ – Dieu lui-même, né en tant qu’homme.

I – Jésus-Christ est Dieu – Sa Divinité

La Bible parle de la divinité de Jésus-Christ.

  1. Avant son incarnation

Avant qu’il naisse d’une vierge, le Fils de Dieu était Dieu. ” Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.” (Jean 1/1)

Cela fait partie de la doctrine de la Trinité : Dieu (un Etre) existe en 3 Personnes (Père, Fils et esprit-Saint). Chacune des 3 Personnes est Dieu, totalement et pleinement Dieu.

Quand le Fils de Dieu est né d’une vierge, il continuait à être Dieu. ” Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire.” (1 Tim 3/16)

Ses ennemis ont reconnu le fait : Christ a dit qu’il était Dieu (le Dieu “Je Suis” de l’Ancien Testament) et c’est pour cette raison qu’ils voulaient le tuer. ” Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.” (Jean 8/58-59)

Ses disciples l’ont reconnu alors que Jésus était encore sur la terre. Thomas dit clairement ce que tous savaient : Jésus est Dieu (et Jésus ne le corrige pas). ” Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu !” Jean 20/27-28)

Après son ascension au ciel (d’Actes 1 à aujourd’hui), le fait n’a pas changé : Jésus-Christ est Dieu, le Tout-Puissant. ” Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant.” (Apoc 1/8)

Nous pouvons donc déclarer sans doute que le Fils de Dieu (Jésus-Christ) est Dieu, il a toujours été Dieu et sera toujours Dieu. ” Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.” (Hébreux 13/8).

Il est Dieu et il est donc immuable – il ne change jamais dans ce qu’Il est (dans Son Etre, en ce qu’Il est, comme Dieu)

Cela veut dire que Jésus-Christ n’est pas un “dieu engendré”. Cette erreur (qui est aussi une hérésie) existe dans les fausses religions comme celle des Témoins de Jéhovah, qui croient que Dieu le Père a créé le Fils dans l’éternité passée. Ils disent que Jésus-Christ est un dieu, mais il n’est pas “le Dieu”.

Il faut faire attention avec cette question car même parmi des docteurs conservateurs, depuis le Concile de Nicée (un concile de l’église catholique romaine), l’idée philosophique a existé, selon laquelle le Fils de Dieu a été (était ? est ?) “éternellement engendré” du Père.

La conséquence de ce concile a été ce que l’on appelle aujourd’hui le Credo Nicéen et donc une affirmation de la Trinité, mais il affirme l’hérésie selon laquelle le Fils de Dieu est “engendré” (c’est-à-dire qu’il a un commencement) : nous croyons en un Dieu Père Tout-Puissant, créateur de toutes choses visibles et invisibles. Et en un Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, engendré en tant que Fils unique du Père, c’est-à-dire de la substance du Père, Dieu de Dieu, lumière de lumière, Dieu véritable de Dieu véritable, engendré, non créé, consubstantiel au Père, par lequel toutes choses ont été faites, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre, qui pour nous humains est descendu pour notre salut et s’est fait chair, s’est fait humain et a souffert et est ressuscité le troisième jour et viendra juger les vivants et les morts ?.

Celui qui étudie ce credo pensera que l’église voulait affirmer l’orthodoxie, que Dieu est Un mais qu’il existe en Trois Personnes. Toutefois, par leur choix des mots, ils ont ouvert une porte à l’hérésie selon laquelle Jésus-Christ a été engendré (même s’ils ont essayé d’éviter de tergiverser en disant que le Fils n’a pas été créé). Le mot “engendrer” signifie que ce qui a été engendré n’existait pas avant et qu’à un moment donné, il a été engendré. On ne peut esquiver ce problème en disant que le Fils de Dieu a été, était et est engendré éternellement car ce sont des termes contradictoires. Le terme engendrer implique en effet un commencement, ce qui est contradictoire avec éternellement.

D’où est venue cette confusion ? Elle est venue de la Bible mais comme toujours de la Bible tergiversée sans comparaison de la Bible avec la Bible et sans prendre les passages dans leur contexte pour laisser la Bible dire ce qu’elle dit (sans nos idées et interprétations).

Voici les passages qui provoquent cette confusion : ” Je publierai le décret ; L’Eternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui.” (Ps 2/7)

Et le Verbe s’est fait chair et il a campé parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient du Père comme Unique-Engendré, plein de grâce et de vérité.” (Version Jérusalem)

” Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ?” (Héb 1/5 citant Ps 2/7)

Ceux qui, nombreux, veulent faire en sorte de localiser le “décret” de l’Eternel (Ps 2/7) dans l’éternité passée et dire qu’alors (dans l’éternité passée), le Fils a été (était ? est ?) engendré éternellement. Or, comment peut-on dire que quelqu’un peut être “engendré éternellement” ? Les 2 termes se contredisent. Ou bien il a été engendré et il a eu un commencement ou bien il est éternel. Point. Il n’y a pas d’autre option et aucune autre façon de combiner les deux conceptions.

La solution, comme toujours, s’énonce très clairement quand nous prenons les textes dans leur contexte et que nous laissons la Bible s’expliquer elle-même. Lisons Hébreux 1 à nouveau mais à présent avec le verset suivant. ” Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent !” (Héb 1/5-6)

Le sens évident de ce passage (et donc du passage cité dans le Psaume 2/7) est que le Fils a fini par être “engendré par le Père” quand le Père “introduit le Premier-né dans le monde ». Il a donc été engendré par le Père dans le ventre de la vierge Marie (par un miracle de Dieu le Père ; Luc 1/35). Ce sens est évident car autant le Psaume 2/7 que Hébreux 1/5 disent que Christ a été engendré par le Père “aujourd’hui”. Cela a eu lieu dans le temps et pas avant – à savoir pas durant l’éternité passée.

Selon Jean 1/14, Christ est l’Unique, pas parce qu’il a été engendré dans l’éternité passée, mais parce qu’il est le Seul (l’Unique) à être né physiquement par le biais de l’œuvre du Père (par le Saint-Esprit).

Aussi, tous ces textes se réfèrent au “jour” (dans le temps, pas dans l’éternité) où le Père (par le Saint-Esprit) a “engendré” Jésus dans le ventre de Marie (par un miracle, pas par des relations sexuelles, comme l’enseignent les Mormons et d’autres sectes prêchant des faussetés). Dans ce sens, Christ est l’Unique du Père car le Père n’a engendré personne d’autre comme il a engendré Jésus dans l’aujourd’hui de Luc 1/35.

En fin de compte, Le Père a engendré “aujourd’hui” Jésus – dans l’humanité du Fils de Dieu.

Le Fils de Dieu est immuable (il est le même aujourd’hui, comme hier et éternellement) – il n’a jamais été “engendré” car il est Dieu éternel et infini. Cependant, Son humanité, oui, a eu un commencement dans l’espace et le temps : un “jour”, le Père a “engendré” Jésus dans le ventre de Marie. C’est donc très clair. Il n’y a pas à compliquer les choses.

Quand le Père a “engendré” Jésus au “jour” de Luc 1/35, le Fils de Dieu a-t-il perdu un de ses attributs divins ? A-t-il cessé d’être Dieu totalement ou partiellement ? Voilà une autre problématique à analyser et qu’on appelle la “théorie kénotique”.

  1. La théorie kénotique

C’est l’un des termes théologiques qui définit ce qui est en fait une hérésie. Tout part du texte de Philippiens 2/5-8 :

” Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.”

Le mot kénotique vient du grec qu’o traduit “dépouillé”. Ceux qui croient en la kénose, à la théorie kénotique disent que le Fils de Dieu “s’est dépouillé” de certains de Ses attributs divins pour devenir un homme.

Selon cette théorie, tandis que Jésus-Christ se trouvait sur la terre, Il (en tant que Fils de Dieu) était “moins” Dieu qu’avant. Or, comme nous l’avons vu dans la Bible, nous savons qu’il n’en est pas ainsi. Nous voyons en effet les attributs intrinsèques de Jésus se manifester durant son ministère terrestre : omniscience, omnipotence et omniprésence.

Or, le contexte de Phil 2/5-8 nous explique cette question (si nous prenons le temps d’observer ce que la Bible dit dans son contexte, sans dévier de la saine doctrine).

Le changement qui a eu lieu avec l’incarnation est en rapport avec “la forme” du Fils de Dieu et non pas Son “essence”.

En fait, le changement était lié à Son rôle et à Sa position, pas à son caractère et Ses attributs. Il a délaissé Sa gloire et Son privilège en tant que Dieu, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, pour “revêtir le vêtement” d’un serviteur – pour se faire homme. Mais il n’a pas cessé d’être Dieu.

Pour utiliser les mots de Paul, le Fils de Dieu était riche (il avait tout dans le ciel) mais il s’est fait pauvre (il s’est dépouillé de Sa position, Ses privilèges, Sa gloire et Son honneur)  pendant un temps pour prendre la forme d’un serviteur et nous sauver de la peine du péché. ” Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.” (2 Cor 8/9)

“ Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.” (Col 2/8-9)

 

II – Jésus-Christ est homme – Son humanité

Dans sa divinité (en tant que Dieu), Jésus-Christ n’a jamais changé mais en tant qu’homme, oui. Son “humanité” n’est pas éternelle car elle a commencé avec Sa conception et sa naissance d’une vierge (il a commencé quand le Père l’a engendré). Honnêtement, c’est ici que commence le mystère de cette question. Avant d’y entrer, voyons ce que la Bible dit avec clarté au sujet de l’humanité de Christ.

Jésus est né comme un bébé (d’une vierge, mais malgré tout en tant que bébé). ” Mais Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? »  L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.» (Luc 1/34-35) Version Jérusalem

Il nous faut considérer quelque chose d’important ici. C’est le fait que le bébé était l’Etre Saint quand il a été engendré. Il n’avait pas un père humain et à cause de cela il n’avait pas une nature pécheresse comme nous (cette question du péché originel que nous donne la tendance à pécher dès notre naissance physique). Christ est né comme un être humain – comme un homme – parfait, sans la nature pécheresse et sans le péché originel.

Pensez à la situation d’Adam avant sa chute : Christ est né libre du péché et parfait comme l’était Adam quand Dieu l’a créé.

Cependant, il était humain dans tout le sens du terme (excepté la nature pécheresse).

Jésus a grandi comme n’importe quel enfant et comme jeune ” Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.” (Luc 2/40)

” Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.” (Luc 2/52)

Il a appris des choses  comme tout autre : il a grandi dans la sagesse (il avait un esprit humain, un intellect humain). Il s’est développé physiquement comme tout autre : il a grandi en stature (il avait un corps humain). Il a aussi grandi dans la maturité (sa capacité morale, ce qui n’implique pas qu’il n’ait pas été moral dès le départ).

Cela veut dire que la capacité morale de Jésus était éprouvée devant Dieu et devant les hommes tout comme chacun de nous. C’est pour cela que nous voyons qu’Il a grandi en grâce (en approbation) avec Dieu et avec les hommes.

Nous voyons là que Jésus-Christ avait une volonté humaine et qu’il pouvait donc choisir entre le bien et le mal exactement comme tout autre être humain (c’est pour cela que nous sommes des créatures morales).

Tel est le sens d’apprendre l’obéissance par “ce qu’il a souffert”, selon Hébreux. ” a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes” (Héb 5/8)

Ce n’est pas qu’il ait été désobéissant et qu’il ait appris ensuite l’obéissance par le châtiment. Jésus a en fait dû faire face à des situations moralement difficiles et en cela, il a souffert chaque fois que cela lui est arrivé, mais il obéissait toujours. Aussi, Il a appris l’obéissance dans le sens où chaque épreuve était plus difficile que la précédente et exigeait plus de souffrance et plus d’obéissance. Ainsi donc, il a grandi dans Son obéissance et comme il n’ jamais failli, il a ainsi grandi dans la grâce (approbation) avec Dieu et les hommes.

Souvent, dans les Evangiles, nous voyons que Jésus-Christ souffrait des mêmes faiblesses et limitations que nous. Par exemple :

” Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure.” (Jean 4/6)

Sur la croix, il avait soif. ” Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Ecriture fût accomplie: J’ai soif.” (Jean 19/28)

Durant Sa tentation au désert, Jésus-Christ avait faim parce qu’il n’avait pas mangé durant 40 jours. ” Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.” (Matth 4/2)

Il a aussi expérimenté les mêmes émotions que nous, comme par exemple la tristesse et l’angoisse. ” Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? …  Père, délivre-moi de cette heure ? …  Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure.” (Jean 12/27)

” Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément : En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera.” (Jean 13/21)

Christ a expérimenté toute l’humanité (tout ce que nous expérimentons) mais avec une nette différence : Il n’a jamais péché. ” Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.” (Héb 4/15)

Dans une étude de ce style, c’est ici que nous nous questionnons souvent au sujet de la capacité de Jésus-Christ à pécher. Christ aurait-il pu pécher ? Bien sûr, il n’a pas péché mais l’aurait-il pu ?

Jésus-Christ était un homme parfait, sans la nature pécheresse, exactement comme Adam avant sa chute. Adam a-t-il pu pécher ? Alors, Jésus aurait-il pu pécher ?  En effet, un moment, s’il vous plaît !  Christ était Dieu lui-même dans la chair. Dieu pourrait-il être tenté par le mal ? Aussi, Jésus-Christ aurait-il pu pécher, lui, Dieu dans la chair ? ” Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne.” (Jacques 1/13)

Le but de ces questions n’est pas d’installer la confusion ni de proposer une contradiction dans l’Ecriture (qui n’en a pas). Ces questions servent à nous montrer la nécessité de comprendre notre second nouveau terme : l’union hypostatique de Christ Jésus.

III – L’union hypostatique : Jésus-Christ est pleinement Dieu et pleinement homme

Nous entrons ici dans le mystère et comme avec la Trinité, nous pouvons appréhender le concept même si nous ne le comprenons pas complètement. Aussi, ne soyons pas frustrés. Notons seulement ce que la Bible dit et acceptons-la telle qu’elle est : la vérité.

  1. Jésus-Christ est un Etre (une Personne) avec 2 natures

Sa nature divine est “tout Dieu” : la Bible dit qu’en Christ habite toute la plénitude de Dieu. ” Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.” (Col 2/8-9)

Sa nature humaine est “tout homme” : la Bible dit que Jésus-Christ, en tant qu’être humain, est exactement comme nous, sans le péché (il n’a pas de péché personnel ni le péché originel, il n’est pas né dans le péché et n’a jamais commis de péché). Tout ce que l’homme est, Jésus-Christ l’est. ” C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.” (1 Cor 15/45)

” Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.” (Rom 5/18)

Pourtant, bien qu’il ait deux natures (une divine et une humaine), Jésus-Christ est un Etre, il est une seule Personne.

Evidemment, nous ne pouvons comprendre cela dans sa totalité car c’est quelque chose de complètement étranger à notre expérience en tant qu’êtres humains. Malgré tout, c’est la réalité, c’est un fait et c’est la vérité que nous voyons dans tout le Nouveau testament.

L’union hypostatique (l’union des deux natures dans la Personne de Jésus-Christ) explique plusieurs contradictions apparentes que voyons chez le Seigneur sur la terre.

La contradiction apparente avec Son omniprésence. ” Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel.” (Jean 3/13)

Dans Jean 3, Jésus-Christ était sur la terre, dans un corps, parlant avec Nicodème au sujet de la nouvelle naissance. Il était dans un endroit isolé, à un point donné, exactement comme tout autre être humain (nous ne pouvons occuper deux endroits en même temps).

Cependant, en même temps, il disait qu’Il était dans le Ciel – qu’Il est (au présent, au même moment sur la terre parlant avec Nicodème)

Comment peut-on être à deux endroits en même temps ? Dans son humanité (sa nature humaine) : Jésus-Christ expérimentait toutes les limites qui sont les nôtres en tant qu’êtres humains : il était dans un seul endroit.  Toutefois, comme Dieu (Sa nature Divine), Il avait toujours tous les attributs divins, qui incluent l’omniprésence.

Aussi, ce n’est pas une contradiction (dire qu’il est sur la terre et en même temps au ciel). C’est simplement une expression de l’union hypostatique qui existe dans le Seigneur Jésus-Christ – l’union de la nature humaine et de la nature divine en une Personne. Jésus-Christ est unique !

Voyons la contradiction avec son omnipotence. ” Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent. Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! Il leur dit : Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d’étonnement : Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer ?“. (Matth 8/23-27)  Christ, en tant qu’homme, était si fatigué qu’il s’est assoupi et a pu dormir durant une tempête si grande qu’elle a effrayé les pêcheurs professionnels (au point d’avoir une crainte de mourir). Nous voyons là que Jésus tait pleinement humain – un homme – exactement comme nous (sans péché, évidemment). Il se fatiguait (et parfois beaucoup !) mais en même temps, Il était (et est) Dieu omnipotent, le Tout-puissant qui a le pouvoir et la puissance même sur la création. D’une seule parole, la création obéit à Jésus. Il est Dieu, Il est le Créateur et il soutient toutes choses par Sa parole et par sa puissance.

Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.” (Col 1/16-17)

et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts” (Héb 1/3)

Par conséquent, il n’y a aucune contradiction (Christ se fatiguait mais il avait aussi un pouvoir sans limites). C’est simplement une manifestation de l’union hypostatique, Jésus étant une personne avec deux natures ;

La contradiction apparente avec son omniscience.

En tant qu’homme, Christ ne savait ni le l’heure ni le jour de Son second Retour, seul le Père le savait. “Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul.” (Marc 13/32)

Toutefois, en tant que Dieu, Jésus-Christ savait (et il sait) tout. Il est omniscient. “Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis.” (Jean 21/17)

Un texte dit que Christ sait tout et l’autre dit qu’il ne connaît pas l’heure de Son retour glorieux sur la terre (et il existe d’autres textes, que nous pourrions ajouter à ceux-ci pour soutenir ces déclarations).

Est-ce une contradiction ? Non, parce que Christ avait (et a) deux natures qui s’unissent en Son Etre. C’est cela l’union hypostatique. Dans sa nature humaine, Christ avait certaines limites comme tout être humain mais en même temps, dans sa nature divine, il jouissait de l’omniscience (car Il est Dieu !)

L’union hypostatique (l’union de « homme et Dieu », en un Etre, en Christ Jésus) a été nécessaire pour notre salut. Un homme a péché et à cause de cela, un homme a dû mourir (pas un ange, pas un animal). La justice de Dieu exige la mort d’un homme car un homme a péché. Par conséquent : “C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, …  car jusqu’à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n’est pas imputé, quand il n’y a point de loi. Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense ; car, si par l’offense d’un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. Et il n’en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ; car c’est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur. ” (Rom 5/12-21)

Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.” (Rom 6/23)

En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.  Alors j’ai dit : Voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi Pour faire, ô Dieu, ta volonté.” (Héb 10/1-7)

Cependant, un homme ne pourrait pas payer pour le péché (pas même pour le sien, encore moins pour tous les péchés de tous les hommes). Seul un Etre éternel et infini pouvait payer tout le prix du péché et annuler toute la dette. Le salaire du péché, c’est la mort et pas seulement la mort physique mais aussi la Seconde mort dans le lac de feu – une éternité de souffrance de la colère de Dieu dans le lac de feu (c’est pour cela que l’homme ne peut payer même pour son propre péché, jamais il ne sortira de ce châtiment – il paiera pour le péché, pour toute l’éternité).

Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ?  Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites. Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.” (Matth 25/41-46)

Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point.” (Marc 9/43-44)

Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom.” (Apoc 14/11)

Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu.” (Apoc 20/15)

Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.” (Apoc 21/8)

Chaque pécheur, en tant que criminel pour avoir violé la Loi de Dieu, doit rendre des comptes à son Créateur, le Juste Juge. Il mérite une éternité de souffrance et de châtiment sous la colère de Dieu dans le lac de feu. Or, Christ a souffert tout pour tous les hommes – il a souffert toute la colère de Dieu pour tous les péchés de tous les pécheurs. Il a souffert une éternité de la colère divine pour chaque péché de chaque pécheur. Le Juste a souffert pour les injustes (pour chacun d’eux, pour chacun de leurs péchés). “Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit” (1 Pi 3/18)

Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche.  Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance …  Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.” (Es 53/4-11)

Seul un Etre infinie t éternel peut payer une dette infinie et éternelle. Christ Jésus était (et est) cet Etre infini car Il est Dieu Lui-même en chair. Par conséquent, Son sacrifice est suffisant (il est suffisant pour quiconque et pour tous). Il n’y a plus de sacrifice qu’on puisse offrir. Christ a tout payé. C’est pour cette raison que le salut n’est pas par les œuvres et qu’offrir à Dieu ses bonnes œuvres pour le salut est une offense incroyable (c’est mépriser ce Son Fils Jésus-Christ a souffert et Il a souffert toute la colère de Dieu pour tous les péchés de tous les pécheurs).

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.” (Eph 2/8-9)

C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.” (Héb 10/10)

lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu” (Héb 10/12)

Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.” (Héb 10/14)

Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché.” (Héb 10/18)

Aussi, Jésus-Christ est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes (car Il est Dieu et aussi homme, il est le seul à pouvoir unir les deux). “Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme” (1 Tim 2/5)

En tant qu’homme, Jésus-Christ nous a atteint – il est devenu l’un d’entre nous, mais sans péché. En tant que Dieu, Jésus-Christ a satisfait la justice du Seigneur, notre Créateur. Aussi, Jésus-Christ est l’Arbitre entre deux ennemis, l’Arbitre qui peut les réconcilier. C’était l’espérance (le grand désir) de Job : “Il n’y a pas entre nous d’arbitre, Qui pose sa main sur nous deux.” (Job 9/33)

Et tel est notre espérance aujourd’hui : Jésus-Christ, l’Arbitre et Médiateur entre Dieu et les hommes – entre ennemis. “Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.” (Rom 5/10)

Il n’y a de salut qu’en Christ car il est l’unique “homme Divin” – Le seul qui a les deux natures nécessaires pour obtenir le salut d’un être humain. Il est devenu un homme et est mort pour l’homme (et comme il est infini et éternel, il a souffert et est mort pour tous les hommes).

Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.” (Actes 4 /12)

” Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” ‘Jean 14/6)

CONCLUSION :

Pour l’inconverti :

Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ?” (Rom 2/4)

Repentez-vous de vos péchés et confiez-vous dans le Seigneur aujourd’hui.

Pour le chrétien :

Jouissez de tout ce que vous avez dans le Seigneur Jésus-Christ. “Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.” (Héb 4/14-16)

Que voulez-vous de plus que Jésus-Christ ? En lui, vous avez tout. Approchez-vous donc de lui par la Parole (la lire, la méditer, la mémoriser, la sonder) et la prière (parler avec Dieu en tant que votre Père parfait et Céleste car c’est ce qu’Il est pour vous en Christ). Marchez avec le Seigneur tous les jours ; Vivez chaque moment pour lui être agréable en toutes choses. Il en est digne.

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