Le Parler en Langues : Son essence, ses objectifs et Son utilisation (1ère partie)

Beaucoup de pasteurs se posent des questions aujourd’hui concernant les objectifs et les utilisations possibles du parler en langues. Ils sont confrontés à des questions sur la manière d’intégrer le parler en langues dans la vie des individus et de l’Eglise locale. Nul doute que beaucoup veulent savoir comment d’autres pasteurs traitent ces questions. C’est très bien de le savoir mais mon objectif en écrivant cette série d’articles est d’examiner ce que dise les Ecritures au sujet du parler en langues.

Des questions pratiques surgissent concernant l’utilisation du parler en langues en rapport avec le baptême dans le Saint-Esprit, dans la communication lors des réunions de l’église locale, dans les temps d’adoration et dans la prière personnelle. Lorsque nous examinons les Ecritures, nous observons ce que les auteurs disent au sujet de ces questions. Je ferai une déclaration sommaire dans l’article final. Les questions incluent :

  • Quel est l’objectif du parler en langues en rapport avec le baptême dans le Saint-Esprit?
  • Un pasteur devrait-il encourager les gens à être baptisés dans l’Esprit lors des réunions publiques ?
  • Un Pasteur devrait-il favoriser le parler en langues, avec l’interprétation, dans les réunions publiques ?
  • Le leader de louange devrait-il conduire l’assemblée à chanter en langues ?
  • Un Pasteur devrait-il encourager les gens à prier en privé en langues ?

Un aperçu du début du mouvement Pentecôtiste est le fait que ’évidence des langues dans Actes 2/4 et le don des langues dans 1 Corinthiens 12/4-10,28 sont en essence la même chose mais différents dans le but et l’usage. Le plus d’information à ce sujet a été écrit par Luc dans les Actes et Paul dans 1 Corinthiens. Par conséquent, il est important de comparer ce qu’ils disent. Dès lors que nous faisons cette comparaison, nous trouvons à la fois de similarités et des différences dans leur mise en valeur. Au travers d’une telle étude, nous pouvons découvrir la nature et les objectifs du parler en langues et les vastes lignes directrices bibliques sur ce que nous devrions faire.

Au sujet de l’essence, il est important de reconnaître la flexibilité des mots grecs pour parler en langues. Les mots grecs sont laleō glōssais, et chacun de ces mots peuvent avoir plusieurs significations. Selon A Greek-English Lexicon of the New Testament and Other Early Christian Literature, (Un Lexique Greco-Anglais du Nouveau Testament et de la Littérature de l’Eglise des premiers siècles) par Walter Bauer, le verbe laleō, signifiant “parler,” peut faire allusion à une personne parlant ou à des choses inanimées rendant des sons. Le mot glōssa (ou glōssais, pluriel) peut signifier une langue physique, une langue en tant qu’organe du discours, un dialecte ou un langage ou des flammes animées. De même, la langue anglaise est très flexible.1

Ces mots dans leurs contextes pertinents montrent que le parler en langues est un exercice qui implique à la fois le Saint-Esprit et les croyants. Le Saint-Esprit inspire les langues et les gens les expriment sous des formes variées qu’ils n’ont pas apprises et qu’ils ne comprennent pas. Ces mots peuvent prendre la forme de langages humains, la langue d’anges ou bien des langues ayant un but spécial ou des langages. Par but spécial, j’entends des expressions qui ne sont pas humainement intelligibles. Certains peuvent appeler cela charabia mais ce que l’Esprit a inspiré n’est pas du charabia. Quels que soient les sons que nous prononçons, Dieu les comprend et ils lui sont intelligibles.

Quand nous étudierons l’évidence biblique, nous rapporterons nos trouvailles dans quatre articles. Dans ce premier article, nous étudierons ce que Luc dit au sujet du parler en langues. Les second et troisième articles seront consacrés aux écrits de Paul concernant les langues. Il y a dans tout cela beaucoup de choses qui ont à voir avec un guide pratique pour l’utilisation des langues. Le quatrième article est consacré au sommaire de ces écrits et à une discussion sur les questions pratiques.

LUC DANS LES ACTES

Luc mentionne explicitement le parler en langues dans trois cas dans le livre des Actes : à la Pentecôte (Actes 2/4) ;  dans la maison de Corneille à Césarée (10/46) et quelque part à Ephèse  (19/6). Nous examinerons ces trois cas pour découvrir la nature et les objectifs du parler en langues dans les écrits de Paul.

LA NATURE DU PARLER EN LANGUES

Dans le Livre des Actes, il y a un lien direct entre le parler en langues et le baptême dans le Saint-Esprit. A cause de ce lien, la nature des langues s’ajuste avec le baptême dans l’Esprit en tant que revêtement de puissance pour le témoignage. Nous examinerons les trois cas afin de découvrir avec force détail ce que le parler en langues est dans les Actes.

En premier lieu, au regard du Jour de la Pentecôte, les disciples ont été remplis du Saint-Esprit et ils ont parlé en langues (Actes 2/1-4). A part de Marc 16/17, c’est la première mention du parler en langues dans le Nouveau Testament.

Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait d’exprimer. A Jérusalem vivaient des Juifs pieux, venus de tous les pays du monde. Quand ce bruit se fit entendre, ils s’assemblèrent en foule. Ils étaient tous profondément surpris, car chacun d’eux entendait les croyants parler dans sa propre langue. Ils étaient remplis d’étonnement et d’admiration, et disaient : « Ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entende parler dans sa langue maternelle ? Parmi nous, il y en a qui viennent du pays des Parthes, de Médie et d’Élam. Il y a des habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et de la province d’Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de la région de Cyrène, en Libye ; il y en a qui sont venus de Rome, de Crète et d’Arabie ; certains sont nés Juifs, et d’autres se sont convertis à la religion juive. Et pourtant nous les entendons parler dans nos diverses langues des grandes œuvres de Dieu ! ” (Actes 2/4-11)

Quelle était la nature du parler en langues à la Pentecôte ? Nous apprenons de Pierre que le parler en langues était une forme de prophétie (Actes 2/16-18). L’effusion de l’Esprit à la Pentecôte est venue accomplir Joël 2/28-29. Dans l’Ancien Testament, la prophétie était à la fois la délivrance d’un message de Dieu au peuple et du peuple à Dieu sous forme de louange. Par conséquent ; nous pouvons nous attendre à des types de communication similaires sur le jour de la Pentecôte. Aussi, étant donné ce que Jésus a dit en Actes 1/8, nous pouvons anticiper que le revêtement de puissance de l’esprit nous rendra capable d’être des témoins prophétiques. Actes 2 :11 harmonise clairement les enseignements de l’Ancien et du Nouveau Testament.

La plupart des commentateurs déclarent qu’à la Pentecôte, le parler en langues prenait la forme d’un discours miraculeux dans des dialectes des gens présents. Toutefois, certains maintiennent qu’un miracle auditif a eu lieu. Les disciples prononçaient des mots inconnus d’eux-mêmes et les gens les entendaient parler dans leurs propres langages. Bien que cette vue soit grammaticalement possible, l’accent du passage est placé sur le miracle du fait de parler en d’autres dialectes inconnus de ceux qui Parlaient mais connus des auditeurs.

Parce que le terme glōssais  est large et flexible, nous ne devons pas dire que les langues à Césarée (Actes 10/46) et à Ephèse (Actes 19/6) étaient les mêmes dialectes (dialektoi) parlés à la Pentecôte. Nous ne devons pas non plus conclure que les disciples parlaient des langages humains non compris par les gens présents. Même si la forme des langues peut être différente, nous pouvons dire qu’ils sont les mêmes en essence. L’essence est que le Saint-Esprit a inspiré ceux qui parlaient en langues : ils n’avaient pas appris ni ne comprenaient ce qu’ils prononçaient et Dieu comprenait.

Quand Pierre a prêché aux Gentils à la maison de Corneille, l’Esprit de Dieu est tombé sur eux. Les gens étaient émerveillés parce qu’ils avaient reçu le don du Saint-Esprit. Ici, comme à la Pentecôte, considérons la nature du parler en langues. Luc écrit en Actes 10/44-48 : ” Pendant que Pierre parlait encore, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient son discours. Les croyants d’origine juive qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de constater que le Saint-Esprit donné par Dieu se répandait aussi sur des non-Juifs. En effet, ils les entendaient parler en des langues inconnues et louer la grandeur de Dieu. Pierre dit alors : « Pourrait-on empêcher ces gens d’être baptisés d’eau, maintenant qu’ils ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? » Et il ordonna de les baptiser au nom de Jésus-Christ. Ils lui demandèrent alors de rester quelques jours avec eux.” (Actes 10/44-48)

De nombreux commentateurs prétendent que les Gentils à Césarée parlaient des langues humaines, tout comme les disciples l’ont fait à la Pentecôte. La seule différence était que personne n’était présent pour identifier les langages parlés. Robert P. Menzies, par ailleurs, déclare dans son livre Pentecost: This Story Is Our Story (La Pentecôte : Cette histoire est Notre Histoire), que les gentils prononçaient des langues inintelligibles et non des langages humains.2 Luc ne le dit pas mais sans preuve du contraire, il me semble que ce qu’ils ont dit était humainement inintelligible. En d’autres termes, ils ont parlé sous la forme d’un langage “au but spécial” inspiré par l’Esprit. En tout cas, nous maintenons que les langues étaient inconnues à la fois de ceux qui les parlaient et de l’auditoire.

C’était le même don donné à la Pentecôte (Actes 11/17). Dieu leur a donné le Saint-Esprit. Parler en langues est l’évidence du don de l’Esprit. Il apparaît que Pierre croit que les langues à Césarée étaient une évidence suffisante. A la Pentecôte, les disciples parlaient dans des dialectes qu’ils n’avaient pas appris mais que les gens présents comprenaient. Ce langage était inconnu que ce soit de celui qui  parlait ou que ce soit des auditeurs. En dépit de la différence linguistique, Pierre a dit que les Gentils avaient reçu le même don, à savoir le Saint-Esprit.

Parler en langues est une façon d’exalter Dieu. Nul ne doute que les Gentils exaltaient Dieu avec langues inconnues mais ils ont aussi exalté Dieu dans leur propre langue. L’effusion du Saint-Esprit a suscité une grande louange. Comme nous l’avons noté, en nous basant sur ce que Pierre a dit dans Actes 2/16-18, nous pouvons considérer cela comme un discours prophétique.

Nous voyons Paul en action à Ephèse dans Actes 19/1-6. Certains commentateurs pensent que Luc a énoncé une version de l’histoire qui correspondait à sa vision des choses. Toutefois, je crois qu’il rappelait ce qui se passait alors. Cela démontre simplement que Paul a compris l’importance de recevoir la plénitude du Saint-Esprit de la manière décrite dans les Actes.

Pendant qu’Apollos était à Corinthe, Paul traversa la région montagneuse d’Asie Mineure et arriva à Éphèse. Il y trouva quelques disciples et leur demanda : « Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru ? » Ils lui répondirent : « Nous n’avons jamais entendu parler d’un Saint-Esprit. » Paul leur demanda alors : « Quel baptême avez-vous donc reçu ? » Ils répondirent : « Le baptême de Jean. » Paul leur dit : « Jean baptisait ceux qui acceptaient de changer de comportement et il disait au peuple d’Israël de croire en celui qui allait venir après lui, c’est-à-dire en Jésus. » Après avoir entendu ces mots, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus. Paul posa les mains sur eux et le Saint-Esprit leur fut accordé ; ils se mirent à parler en des langues inconnues et à donner des messages reçus de Dieu.” (Actes 19:1–6).

Paul observait que l’expérience des disciples par rapport à l’Esprit était déficiente. Dans le verset 2, il a posé une question expérimentale. Les disciples ne pouvaient donner une réponse affirmative, aussi Paul a-t-il prié pour eux. Quand Paul a prié pour eux (verset 6), ils ont commencé à parler en langues et à prophétiser. Comme noté ci-dessus, le parler en langues dans Actes est une forme de prophétie. Cependant, les disciples ont indubitablement prophétisé aussi dans leur propre langue.

Comme à Césarée, les disciples ont prononcé des sons ou des mots qui étaient apparemment inintelligibles pour eux ou pour le peuple présent. A nouveau, certains commentateurs prétendent qu’ils parlaient dans des langues humaines non apprises par ceux qui parlaient et non connues des auditeurs. Autant que le terme “parler en langues” est concerné, toute forme de langue ou langage non connu par celui qui parle peut être incluse mais il me semble qu’ils parlaient un langage “au but spécial” inspiré par l’Esprit. Nous pourrions appeler cela un langage ad hoc.

les objectifs du parler en langues

Quels sont les objectifs du parler en langues à Jérusalem, Césarée et Ephèse ? Ces trois exemples sont liés au baptême dans le Saint-Esprit. Les objectifs du parler en langues reflètent le but du baptême dans l’Esprit. Jésus a mis l’accent sur le revêtement de puissance pour le témoignage (Actes 1/8).

Le parler en langues était une façon de communiquer avec Dieu et de l’exalter. A la différence de Paul, Luc ne mentionne pas la prière, le chant ou la bénédiction en langues d’une façon continuelle. Toutefois, il est clair que dans les 3 exemples mentionnés ci-dessus, les disciples ont communiqué avec Dieu à travers le parler en langues. A la Pentecôte, ils ont communiqué en même temps avec les gens. Nous pouvons communiquer dans notre propre langage mais le parler en langues nous fournit une autre manière qui véritablement élève et édifie l’âme humaine.

Le témoignage est un autre objectif du parler en langues. Luc a fait ressortir cela dans son rapport sur la Pentecôte. Certains commentateurs déclarent que les disciples dans Actes 2/11 louaient Dieu pour ses actes puissants. D’autres mettent l’accent sur le fait que les disciples proclamaient les actes puissants de Dieu au peuple. Ils ont pu faire les deux. En tous les cas, il en résulte finalement un fort témoignage au peuple présent. A la Pentecôte, environ 3 000 personnes ont reçu la Parole et sont devenues partie intégrante de l’Eglise (Actes 2/41).

Césarée et à Ephèse, les disciples ont parlé en langues mais le peuple présent ne les a pas compris. Par conséquent, les langues n’étaient pas un témoignage dans le sens de présentation de l’évangile. Cependant, le baptême dans le Saint-Esprit était un témoignage expérimental. Aussi, les disciples étaient revêtus de puissance pour témoigner aux autres dans un langage que tous comprenaient. Les disciples ont témoigné en exaltant Dieu à Césarée et en prophétisant à Ephèse. Au contraire de Paul, Luc n’écrit pas concernant les langues avec interprétation.

Le parler en langues était un signe que les disciples avaient reçu le Saint-Esprit en tant que don. A la Pentecôte, la foule était perplexe (Actes 2/6). Toutefois, les disciples n’avaient aucun doute que l’Esprit était venu (Actes 2/16). L’Esprit, comme Pierre l’a affirmé clairement, est venu sur eux en accomplissement de Joël 2/28-32. Etant donné le rôle de l’Esprit dans l’Ancien Testament et les prophéties concernant l’Esprit, les disciples à la Pentecôte ont compris l’importance de cet accomplissement.

Le but du parler en langues en tant que signe est devenu même plus évident à Césarée. Parce que Pierre défrichait un nouveau terrain en apportant l’évangile aux Gentils, l’Eglise avait besoin d’une forte preuve du fait que les dons de Dieu étaient disponibles pour chacun. Dans Actes 10 :47, Pierre a déclaré : ” « Pourrait-on empêcher ces gens d’être baptisés d’eau, maintenant qu’ils ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? ».

Dans son livre  What the Bible Says About the Holy Spirit (Ce que la Bible dit sur le Saint-Esprit, Stanley M. Horton dit : “La preuve qui les a convaincus était qu’ils les ont entendu parler en langues et magnifier Dieu”3

Nous pouvons donc en conclure que quiconque parle authentiquement en langues et exalte Dieu a reçu le baptême dans le Saint-Esprit.

Quand Paul a prié pour les disciples à Ephèse, ” ils se mirent à parler en des langues inconnues et à donner des messages reçus de Dieu.” (Actes 19/6). A nouveau, Actes présente le parler en langues comme une forme de prophétie. Aussi, il apparaît que les disciples ont prophétisé tout en parlant en langues et aussi en prophétisant dans leur propre langue. Autant qu’on le sache, les langues étaient inintelligibles à la fois pour ceux qui parlaient et ceux qui écoutaient. Néanmoins, les langues ont fourni un signe de la présence de l’Esprit.

Le baptême dans le Saint-Esprit attestait le fait que Dieu avait accepté les Gentils à Césarée. Cette attestation était essentielle pour briser la barrière païenne. Nous pouvons nous demander pourquoi Dieu a choisi quelque chose d’aussi fragile en apparence que le parler en langues pour attester leur position mais Dieu utilise ce qu’Il choisit.

A Ephèse, l’assurance de la présence de l’Esprit  ressort. C’est là que nous voyons Paul en action dans un cadre différent du cadre de l’église locale où il s’adressait à Corinthe. Quand Paul a observé que les disciples à Ephèse étaient déficients dans leur expérience, il leur a posé une question expérimentale : pouvaient-ils attester qu’après avoir cru, ils avaient reçu l’Esprit ? Quand ils ont parlé en langues et prophétisé, cette évidence a assuré les disciples de la validité de leur expérience personnelle avec Dieu.

CONCLUSION

Dans le livre des Actes, Luc présente l’essence du parler en langues comme des langages inspirés par l’Esprit qui sont inconnus de celui qui parle. A la Pentecôte, les disciples ont parlé dans des langages qu’ils ne connaissaient pas mais les gens présents les ont compris. A Césarée et à Ephèse, sans doute que ni les disciples ni les gens présents n’ont compris les mots prononcés en langues. Il est donc plausible qu’ils aient parlé dans un langage au but spécial.

Les objectifs et l’utilisation du parler en langues dans Actes inclut la communication avec Dieu : témoignage aux gens présents, apport d’un signe au croyants selon lequel ils avaient reçu le Saint-Esprit, attestation des ministères des disciples et assurance de la présence et de la puissance de Dieu. L’accent est placé sur le Saint-Esprit comme don et non sur les dons spirituels reçus de l’Esprit.

A Ephèse, Paul en action a accepté l’approche de Luc. Les écrits de Paul répondent à nombreuses de nos questions. Dans les deuxième et troisième articles de cette série, nous étudierons  ce que Paul écrit concernant le parler en langues. Il traite des enjeux très pratiques qui affectent notre approche des langues dans la vie des croyants et dans l’Eglise.

GEORGE M. FLATTERY, Ed.D., ancien président et actuel doyen de la Global University, Springfield, Missouri. Il est enseignant, administrateur et innovateur. Flattery a fondé Network211, un ministère qui utilise la technologie comme instrument pour l’évangile.

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