La promesse du Saint-Esprit

Introduction :

« Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit. Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, Du sang, du feu, et des colonnes de fumée »(Joël 2/28-30).

« Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? Ils étaient tous dans l’étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? Mais d’autres se moquaient, et disaient : Ils sont pleins de vin doux. Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes : Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles ! Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront.Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée ; Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l’arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand et glorieux. Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant moi, Parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. Aussi mon coeur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse ; Et même ma chair reposera avec espérance, Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, Et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, Tu me rempliras de joie par ta présence. Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous. Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône,c’est la Résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins. Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit.Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » (Actes 2/1-39).

L’effusion du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte fut quelque chose de nouveau dans l’alliance de Dieu avec son peuple. A l’époque de l’Ancien Testament, Dieu a rempli plusieurs personnes de son Esprit.
Betsaléel et Oholiab, par exemple, furent remplis pour réaliser un travail d’excellence dans le Tabernacle et enseigner aussi à d’autres (Exode 31/2-3,35/30-35). Plus tard, Moïse a reconnu que le Saint-Esprit devait être une part normale de l’expérience du Peuple de Dieu (Nombres 11/29). Mais ce ne fut jamais le cas à l’époque de l’Ancien Testament. Joël a prophétisé que Dieu répandrait son Esprit, non seulement sur quelques-uns, mais sur « toute chair ». Les limites de l’Ancien Testament seraient ôtées et l’expérience serait pour tous. L’accomplissement de la prophétie de Joël a commencé le jour de la Pentecôte et se poursuivra jusqu’à ce que Jésus revienne.

I – Le don de la promesse (Joël 2/28-32)

A. L’effusion vient après la restauration

Joël, le prophète de la Pentecôte, a probablement vécu à Jérusalem durant l’enfance du roi Joas, lorsque Jehojada était sacrificateur et tenait les rênes du gouvernement. Il a prophétisé une merveilleuse effusion de l’Esprit-Saint « après cela ».

Que voulait dire Joël par « après cela » ?

La 1ère partie du livre de Joël est un appel à la repentance (1/14,2/12-17). Après la repentance, Dieu promet la restauration (2/25). Aussi, le « après cela » peut signifier après la repentance et la restauration.
Toutefois, « après cela » prend une signification nouvelle au vu de l’ensemble de la prophétie biblique. La restauration qui rend possible la venue du Saint-Esprit doit être la communion avec Dieu au moyen du sacrifice de Christ sur la croix. L’expérience du Calvaire devait précéder la Pentecôte.
De nombreux érudits de la Bible voient un indice en Joël 2/23 ; pour les Juifs de l’antiquité, la dernière partie de ce verset signifiait : « car Dieu te donnera le Maître pour justice et fera que la pluie tombe sur toi, la pluie d’automne et la pluie du printemps au premier mois (avant rien d’autre) ».

Nous pouvons y voir que « après cela » fait que l’effusion surabondante de l’Esprit serait un don qui viendrait après le Maître de Justice, c’est-à-dire le Messie, le Christ.

B. La promesse de la grande effusion

L’effusion de l’Esprit de Dieu a été promise pour « toute chair », c’est-à-dire « toute l’humanité ». Une autre caractéristique importante de cette effusion prophétisée est qu’elle romprait les barrières et les restrictions sociales.
« Toute chair » veut dire plus de limites d’âge ni de sexe ; les fils et les filles prophétiseraient, les vieillards auraient des visions. Plus encore, le Saint-Esprit serait répandu en abondance sur les esclaves. C’était nouveau ! De grandes multitudes d’esclaves existaient aux temps anciens et n’avaient aucun droit. Les Juifs d’alors ne pouvaient pas le croire. Leur interprétation était donc « les serviteurs de Dieu », pas « les esclaves ». Les Pharisiens haïssaient déjà les gens du peuple, alors encore plus les esclaves (« Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits ! » Jean 7/49).
Dieu est un Dieu bon. Son but a toujours été de bénir tous (Genèse 12/3,22/18, Jean 3/16).
Aussi, Joël a déclaré que l’effusion du Saint-Esprit est pour tous : Juifs et Gentils, riches et pauvres, jeunes et vieux, gens éduqués et analphabètes, sans tenir compte du sexe, de la race, de la couleur et de l’identité nationale.
Ici, l’hébreu utilise une forme du verbe « répandre » qui indique que l’effusion est une action progressive ou répétée. Ce ne devait pas constituer un seul évènement, car une fois survenu, il allait se poursuivre de génération en génération. Bien que certains ne l’aient pas reçu, il resterait encore accessible. Dieu ne cesse de répandre son Esprit sur ceux qui croient et le reçoivent. Chaque chrétien peut croire et le recevoir aujourd’hui.

II – ACCOMPLISSEMENT DE LA PROMESSE (Actes 2/14-21)

A. Le discours inspiré de Pierre

Le jour de la Pentecôte, tous étaient réunis ensemble lorsque soudain, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux qui soufflait. Le vent était un symbole de l’Esprit de Dieu dans l’Ancien Testament et le bruit de ce vent indiquait sa puissance. Cela a dû leur rappeler la promesse faite par Jésus en Actes 1/8 disant qu’ils deviendraient des témoins. Ensuite, est venu quelque chose qui ressemblait à une grande flamme sur tout le groupe, qui s’est dispersé et a été réparti en langues de feu qui reposaient sur la tête de chacun des 120 ; Dans l’Ancien Testament, le feu du ciel sur le sacrifice indiquait que Dieu acceptait le sacrifice, comme il accepté le Tabernacle et plus tard, le Temple de Salomon.

Désormais, les croyants étaient des sacrifices vivants et tant le groupe que chaque individu allaient devenir des temples prêts à être remplis du Saint-Esprit.

Quelle fut l’évidence que les 120 étaient baptisés dans le Saint-Esprit ?
Ils n’avaient plus à attendre. Ils étaient tous remplis du Saint-Esprit et l’évidence était qu’ils parlaient en d’autres langues selon ce que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Au début, beaucoup les ont entendus louer Dieu en ces langues, mais lorsque la foule s’est réunie, beaucoup ne comprenaient pas et se moquèrent d’eux, disant qu’ils étaient pleins de vin nouveau (vin particulièrement enivrant fait avec une sorte de raisin très doux).
Finalement, les 12 disciples se sont levés et Pierre a commencé son discours inspiré. Le mot grec veut dire « prononcer » et vient du même verbe utilisé en Actes 2/4 à propos de l’Esprit qui a donné aux 120 la capacité de parler d’autres langues. Aussi, ce que Pierre a dit ne peut être appelé un sermon. Il ne s’est pas assis pour préparer une ébauche en trois points, mais il s’est levé et a présenté une manifestation du don de prophétie de l’Esprit-Saint, dans un langage que tous comprenaient. Il a parlé aux gens pour les édifier et les exhorter (1Corinthiens 14/3, Actes 2/40).

B. Ceux-ci ne sont pas ivres

Le bruit des langues a attiré la foule qui était confuse. Même ceux qui comprenaient la signification des paroles dans leurs propres langues ne paraissaient pas en comprendre le but. Nous ne devons cependant pas supposer que leur expérience manifestait le délire qui caractérisait les célébrations païennes. Ils ne parlaient pas non plus en étant en extase. Les 120 conservaient le contrôle de toutes leurs facultés. Ils savaient ce qu’ils faisaient et étaient remplis de joie.
Aussitôt que les apôtres se sont levés, tous les 120 ont dû cesser de parler pour écouter Pierre. Cela démontrait qu’ils avaient le contrôle de leurs facultés. Pierre a dit qu’il n’était pas logique que la foule suppose que les 120 étaient ivres, puisqu’il n’était que neuf heures du matin. Aucun Juif à cette époque ne s’enivrait si tôt le matin, notamment parce que c’était l’heure de la prière.

C. Prophétie de Joël

La prophétie de Joël s’est-elle accomplie à ce moment-là ?
Pierre, parlant encore avec le don de prophétie de l’Esprit-Saint, a poursuivi sa déclaration concernant le fait que ce que les gens voyaient et entendaient accomplissait la prophétie de Joël. La foule a vu et entendu les fils et les filles d’Israël prophétiser, être remplis de l’Esprit et parler sous son onction. Nous pouvons en déduire aussi que le parler en langues qui a été compris équivalait à la prophétie.
Bien que Pierre ait lié ces évènements à la prophétie de Joël, on sait que ce qui s’est passé à cette occasion n’était que le commencement. Toute la prophétie de Joël qu’il a citée ne s’est pas accomplie à ce moment-là. Les 120 n’ont pas eu de songes à 9 h du matin. Il est aussi peu probable qu’il y ait eu des esclaves parmi les 120 ; toutefois, Pierre a indiqué que le reste viendrait après, y compris les signes et les jugements prophétisés par Joël.
Pierre a indiqué que le jour de la Pentecôte n’était que le début, par son interprétation inspirée par l’Esprit de la parole, « après cela » en Joël 2/28.
Quand les derniers jours ont-ils commencé ?
Pierre a montré que cela signifie « dans les derniers jours ». En vérité, les « derniers jours » ont commencé quand Jésus est monté au Ciel (Actes 3/19-21). L’expression « les derniers jours » dans la Bible signifie le dernier temps avant la restauration d’Israël et le royaume millénaire de Christ sur la terre.
Il n’y aura pas d’autre ère avant celle du royaume. Aussi, toute l’ère de l’Eglise se trouve être « les derniers jours » et c’est celle de l’effusion de l’Esprit-Saint sur toute chair. Pierre a aussi vu qu’il peut y avoir des temps de rafraîchissement et de réveil durant toute cette ère, jusqu’à ce que Jésus revienne (comme le montre l’original grec d’Actes 3/19).

III – La promesse est pour tous (Actes 2/37-39)

A. La puissance de la parole prophétique

Le message prophétisé au travers des lèvres de Pierre fut un puissant témoignage de Jésus. Dieu l’avait approuvé pour le bénéfice des gens au moyen de puissants miracles, de merveilles et de signes. Jésus fut cloué et mourut sur une croix, mais Dieu l’a ressuscité en accomplissement du Psaume 16/8-11 et de l’alliance que Dieu a faite avec David (2Samuel 7/11-16 ; Psaumes 89/3-4 ; 132/11-12). Comme Jésus est le Roi messianique promis, il n’ a pas été abandonné dans le Hadès et sa chair n’a pas vu la corruption. Pierre et les 120 ont été témoins de sa résurrection. En outre, Dieu a élevé Jésus à une position de haut pouvoir et autorité à sa droite. Jésus avait reçu la promesse de l’Esprit-Saint qu’il a ensuite répandu sur les 120, comme la foule venait de le voir et de l’entendre.

Sur qui était centré le message que l’Esprit-Saint a donné au moyen de Pierre ?

La conclusion de la parole prophétique a appelé l’attention sur le fait que Dieu avait fait de Jésus le Seigneur et le Christ. La réaction fut immédiate. La foule ne disait plus : « qu’est-ce que signifie tout cela ? ». Mais plutôt « que ferons-nous ? » ; Comme l’indique 1Corinthiens 14/24-25, à cause du don de prophétie, ils ont été convaincus et contrits de cœur et ont reconnu que Dieu était présent parmi les 120.

B. Un appel à la repentance

L’appel de Pierre à la repentance était destiné à les faire changer d’apparence et d’attitude par l’acceptation de la volonté de Dieu révélée en Christ.

Que veut dire : « repentez-vous » ?

(Selon ce que la Bible dit en Romains 12/1,2, cela signifiait le renouvellement de l’esprit avec un changement d’attitude envers le péché, vis-à vis d’eux-mêmes et de Dieu).
Alors, ils pourraient faire la preuve de leur repentance, de leur changement de cœur et d’esprit en étant baptisés au nom de Jésus-Christ. En grec, cela signifie ‘sur le nom » ou « sur l’autorité » de Jésus. La Bible n’en dit pas plus car le commandement de Jésus (Matthieu 28/19) rend évident que le baptême d’eau se faisait au nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint.

Quelle est la signification du baptême d’eau ?

Leur baptême serait une déclaration d’identification avec Jésus dans sa mort et sa résurrection (Romains 6/3). Ensuite, cela serait un témoignage de ce que la personne avait cru et reçu la rémission et le pardon de ses péchés. « pour la rémission et le pardon des péchés » est semblable à l’expression « en vue de la repentance », qu’a utilisé Jean le Baptiste en parlant de son baptême. Le contexte montre que l’original grec « pour » signifie « à cause de ». Le baptême de Jean ne produisait pas la repentance. Il baptisait les personnes qui se repentaient. Le baptême d’eau ne produit pas le pardon des péchés. Il est un témoignage de ce que le baptisé a cru et que le sang de Christ l’a purifié.
En plus du pardon des péchés, ils recevraient aussi la promesse de l’Esprit-Saint, le même don que les 120 ont reçu en Actes 2/4, auquel Jésus se référait comme 1) la promesse du Père et 2) le baptême dans l’Esprit-Saint (Actes 1/4-5).

Que faut-il pour que les gens soient baptisés du Saint-Esprit ?

« Recevoir » ici est prendre quelque chose par la foi, car tous les dons de Dieu sont donnés par grâce, au moyen de la foi.

C. La promesse de l’accomplissement est toujours en vigueur

Pierre a expliqué que la promesse du Saint-Esprit n’était pas seulement pour les apôtres ni pour les 120 ; Il continuerait à être accessible à eux, à leurs enfants (y compris leurs descendants) et tous ceux qui viendraient au loin, et que le Seigneur appellerait. Cet appel continue d’être proclamé.

Qui sont « ceux qui sont loin » ?

L’appel ne peut se limiter aux Juifs. Dans l’Ancien Testament, il est prophétisé que Dieu parle de paix à ceux qui sont loin (Esaïe 57/19). Ephésiens 2/7 applique cela à la prédication de l’évangile aux Gentils. Aussi, les Gentils sont inclus dans ceux qui sont « loin ». La promesse de Dieu à Abraham, répétée 5 fois en Genèse, a fait que par son moyen et sa semence toutes les familles (toutes les nations) de la terre seraient bénies. La semence d’Abraham au moyen de laquelle vient cette bénédiction est Jésus (Galates 3/16). Christ est mort sur la croix pour nous « afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3/16).
Jésus a donné aussi la grande commission de prêcher la bonne nouvelle à toutes les nations jusqu’à la fin (Matthieu 28/19, Actes 1/8). Aussi, tandis que l’évangile est prêché et que Dieu appelle les gens au salut, le baptême dans l’Esprit-Saint selon Actes 2/4 reste encore disponible. Le croyant qui accepte la responsabilité d’atteindre les perdus avec la vérité de l’évangile doit aussi reconnaître la nécessité de le faire dans la puissance (le Don) de l’Esprit-Saint. Le don du Saint-Esprit est nécessaire pour accomplir la grande commission de prêcher l’évangile à toute créature.

CONCLUSION :

Le Saint-Esprit est venu le jour de la Pentecôte sur les croyants qui avaient déjà une relation avec Dieu par le moyen de Christ. La mort de Jésus sur la croix a mis en vigueur la nouvelle alliance (Hébreux 9/15-17). Aussi, les 120 étaient déjà dans la nouvelle alliance, l’Eglise, qui avait reçu la commission par Christ ressuscité. Le jour de la Pentecôte, l’Eglise a reçu la puissance et a fait en sorte que les témoins commencent à propager l’évangile en vue de la croissance numérique des âmes sauvées.
Jésus ne voulait pas que ses disciples commencent l’œuvre avant de recevoir la puissance. Ils avaient besoin du signe du parler en langues et la manifestation des dons de l’Esprit de prophétie et d’exhortation pour que les 3000 soient sauvés le jour de la Pentecôte. Dieu veut encore que son œuvre se fasse par la puissance et les dons de l’Esprit-Saint.
Tous les croyants en ont besoin. Toutes les assemblées doivent disposer de la puissance (dons) de l’Esprit-Saint.