Lorsque nous étions des enfants en Christ, c’est-à-dire quand nous nous sommes convertis au christianisme après avoir accepté Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, notre foi était très grande. De fait, le plus grand de nos problèmes était insignifiant comparé à notre Dieu.
Le fait de savoir que nous étions des nouvelles créatures (2 Corinthiens 5/17) provoquait en nous une joie constante, de sorte que tout ce qui préoccupait auparavant notre esprit était minimisé par la nouvelle expérience que nous vivions par la nouvelle naissance en Christ.
Toutefois, plus le temps passa, plus nos angoisses et nos craintes, nos inquiétudes ont repris de la force et se sont accrues jour après jour, de sorte que, cette fois-ci, c’est notre foi qui s’est trouvée minimisée par nos problèmes et que nous sommes devenus des chrétiens intellectuels après avoir été des chrétiens spirituels (de cœur). Cela signifiait que notre esprit acceptait l’existence et la présence de Christ, mais notre cœur non. Aussi, nous en arrivons à vivre dans une affliction constante et nous coulons peu à peu dans une mer de problèmes.
Je ne souhaiterais pas que vous vous sentiez mal par rapport à cette faiblesse, car même les apôtres, qui vivaient avec Jésus se sentaient faibles au point de demander au Seigneur « augmente-nous la foi » ; or, le Seigneur leur a dit : « si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait » (Luc 17/6). Cette faible foi dont ont fait preuve alors les disciples s’est fortifiée, car eux-mêmes purent dire : « Nous sommes pressés de toutes manières, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais pas dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus » (2 Corinthiens 4/8-9). Quel était leur secret ? Comment leur foi fut-elle augmentée de telle manière qu’ils ont pu affirmer de telles choses ? N’est-ce pas ce que nous ressentons parfois ? Cependant, les apôtres ont expliqué que, malgré eux, ils se sentaient pressés, mais non réduits, persécutés mais non abandonnés, abattus, mais pas perdus…
La réponse est dans 2 Corinthiens 4/10 « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps ». En fait, les apôtres avaient présent à l’esprit et dans leur cœur le sacrifice sur la croix du Seigneur Jésus-Christ. Ayant été rachetés par sa mort, ils permettaient à présent au Seigneur Jésus de vivre en eux. Les problèmes n’occupaient plus l’espace de Jésus dans leurs cœurs, Jésus-Christ n’était plus ôté de leur esprit ni de leur vie par aucun problème, aussi grand soit-il.
N’est-ce pas possible aussi pour nous d’agir ainsi et de voir notre foi augmenter ? Cela vaut la peine de renouveler notre confiance en Dieu, en invitant Jésus à réorganiser notre vie, afin que nous n’oubliions pas que Jésus-Christ est le même, hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13/8). Si ses apôtres se sont sentis victorieux, il en sera de même pour nous.
En conclusion, je vous encourage à réfléchir sur ce texte biblique :
« Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l’a engendré aime aussi celui qui est né de lui. Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste a garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5/1-5).
Que Dieu vous bénisse !