Marie de Rome
” Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous “. (Romains 16/6).
En terminant son épître à l’église de Rome, Paul envoyait ses salutations apostoliques à 20 personnes, qu’il mentionne par leurs noms.
Parmi elles, se trouve une femme romaine qu’il appelle Marie, certainement un nom adopté au moment du baptême. Paul dit d’elle : “ Saluez Marie, qui a pris beaucoup de peine pour vous.”. Plus loin, il dit : “Saluez Tryphène et Tryphose, elles qui prennent de la peine pour le Seigneur. Saluez Perside, la bien-aimée, qui a pris beaucoup de peine pour le Seigneur ” (v 12).
Certains théologiens ont conjecturé sur la base de ces affirmations qu’elles étaient toutes deux évangélistes, employées pour répandre directement l’évangile au travers du contact personnel, un peu comme le font des femmes dans l’Armée du Salut. D’autres considèrent que ce qu’elles firent fut d’offrir l’hospitalité à d’autres qui propageaient l’évangile.
La manière de s’exprimer de Paul nous fait penser qu’elles faisaient plus que cela, bien que nous ne sachions pas exactement quoi. Il est peu probable qu’elles fussent diaconesses, dans le sens que nous donnons maintenant, à ce mot, car Paul l’auraient certainement indiqué. Il est peu probable qu’elles prêchaient directement en public.
Quoi qu’il en soit et bien qu’on ne puisse spécifier le type d’activité auquel elles se livraient, cela ne nous fait pas douter de l’efficacité de leur travail, dont Paul fait l’éloge. Une femme, quelle que soit son état dans la vie, a de nombreuses occasions pour aider à la cause de Christ.
En ce temps-là (et aujourd’hui), elle pouvait aider au travers du mari ou les personnes associées avec lui, parmi les enfants ou les familles des amis de leurs enfants. Au temps de l’église de Rome, il y avait beaucoup de problèmes que nous ne connaissons pas.
Des épouses chrétiennes frustrées parce que leurs maris demeuraient païens. Des esclaves convertis (ou des servantes) qui se voyaient obligées de servir dans des maisons païennes. Des enfants dont les pères leur interdisaient le baptême. Dans beaucoup de maisons, on ne laissait entrer personne qui aurait pu propager l’évangile/ Quoi qu’il en soit, une femme avait de nombreuses opportunités pour servir.
Le service de Marie de Rome a sans doute été différent de l’une quelconque des autre Marie que nous verrons, mais il était en tous les cas d’une grande utilité pour l’assemblée de Dieu. Et à l’inverse, une manière de servir est d’éviter que l’influence personnelle puisse nuire à la cause de Christ. C’est le cas de la femme commère ou intrigante.
La femme, y compris quand son occupation principale est le foyer et les enfants, par le fait d’avoir sur elles ses responsabilités ne doit pas se militer à cela et se couper de tout contact avec le monde. Il y a de nombreuses occasions pour elles de servir le Seigneur avec son ingéniosité et son énergie.